À l’École Waldala, les histoires ne se lisent pas. Elles se racontent, elles se tissent dans l’instant, elles se vivent, tout simplement.
Apprises par cœur, elles sont offertes comme des cadeaux : de bouche à oreille, de cœur à cœur, dans la chaleur d’un regard, dans la présence vivante de l’adulte.
Sans livre ouvert, le conte devient un fil invisible, qui relie l’enfant à l’autre, à lui-même, au monde.
Il appelle au silence habité, à la concentration profonde, à cette écoute intérieure où germent les premières racines de l’identité.
Un conte bien choisi parle un langage ancien.
Il reflète la vie humaine, ses mystères, ses quêtes, ses élans. Ses images archétypales
réveillent une mémoire enfouie, celle qui fait dire aux enfants :
« Encore ! »
Et bientôt… ils l’incarnent, le rejouent, le rêvent…
Dans le jeu théâtral, chaque rôle devient une exploration : peu importe le costume ou le genre, l’enfant part à la rencontre de lui-même, et de l’autre.
Alors le conte devient tissage vivant : celui de la terre où l’on vit, des voix qui nous précèdent, de l’héritage humain qui nous habite.
Il éveille la patience, cultive l’empathie, et fait naître ce sentiment si rare, si précieux, si essentiel à l’enfance…
le merveilleux